Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un poste dans le domaine de la conformité n’est pas pourvu. Des maladies plus longues, l’annulation à court terme d’un candidat déjà sélectionné ou la durée d’un processus de sélection peuvent créer une telle situation. Toutefois, si l’importance réglementaire ou la charge de travail de l’équipe rend nécessaire de pourvoir le poste au moins temporairement, la gestion intérimaire peut aider.
Mon offre dans ce domaine consiste à pourvoir temporairement un poste spécifique au sein du département et à prendre en charge toutes les tâches qui doivent être effectuées à ce stade, par exemple:
Pour toutes ces activités, j’offre de nombreuses années d’expérience, ce qui me permet de m’adapter rapidement aux circonstances spécifiques du client et de pourvoir le poste jusqu’à ce qu’un remplaçant permanent soit trouvé.
D’une part, ces contrôles sont des activités de routine dont la durée, la fréquence et la portée sont déterminées tout au long de l’année et dont l’exécution en temps voulu est contrôlée par l’auditeur. D’autre part, ils constituent le point de départ d’une analyse plus approfondie et de conseils aux unités commerciales sur la manière d’améliorer leurs processus de fonctionnement. Ils sont dits de 2ème niveau car ils sont effectués en aval des contrôles de 1er niveau des divisions et autres départements et visent à déterminer si ceux-ci sont efficaces.
Mon expérience dans le domaine des contrôles de deuxième niveau s’étend à divers secteurs d’activité : La banque de détail, la banque privée, la banque d’investissement et les fonds communs de placement. Si le client spécifie une méthodologie particulière, je l’applique. S’il n’y a pas de spécifications, je connais les faiblesses typiques par expérience. Je sais comment filtrer des échantillons significatifs à partir de grandes quantités de données, discuter des anomalies avec le service spécialisé, gérer les rapports internes et m’assurer que le contrôle a un résultat constructif.
Dans les documents marketing, les mondes complètement différents du marketing et de la conformité se heurtent souvent. En plus des nombreuses exigences formelles, il est important d’éviter les mots vides, les phrases creuses, les faux amis dans la traduction de textes en langues étrangères, les prévisions de bénéfice extrapolées de manière douteuse et les déclarations mal équilibrées sur les opportunités et les risques d’un investissement. Ici, la conformité est le gardien et le correcteur qui assure une présentation équitable du produit qui tiendra bon devant les organismes de tutelle et, si nécessaire, au tribunal.
Je connais très bien la pratique de contrôle très détaillée sur ce sujet grâce à de nombreux audits et j’ai également supervisé l’externalisation fréquemment pratiquée de cette activité. S’il existe une ligne directrice interne pour le matériel de marketing, elle constitue initialement l’étalon de mesure, mais elle est elle-même également révisée.
Depuis la crise financière de 2008/2009, les produits dits toxiques sont devenus le centre de l’attention du public et des autorités de réglementation, et la conformité est directement impliquée dans les processus d’approbation qu’un nouveau produit prévu doit subir. La conformité vérifie notamment si le nouveau produit comporte des risques inappropriés pour les clients ciblés et s’il est peut-être conçu de manière à ce que l’investisseur soit toujours perdant et la banque toujours gagnante.
J’ai participé à nombre de ces processus d’approbation. Je connais bien les questions auxquelles Compliance attend une réponse suffisante dans ce domaine et je sais comment faire face à la pression du temps qui se présente souvent dans ce contexte.
Presque aucun autre sujet n’a été aussi chargé d’émotion sur une longue période que les cadeaux et les invitations. En particulier dans les banques d’investissement, il était de bon ton d’accepter ou de faire des cadeaux et des invitations généreux et parfois excessifs. Un veto du département de conformité a régulièrement fait beaucoup de bruit. Aujourd’hui, il y a peut-être moins de bruit, mais la question est toujours d’actualité. Compliance a élaboré des règles visant à empêcher qu’un prestataire de services financiers et ses employés soient soupçonnés de vouloir influencer leur homologue de manière inappropriée. De même, les employés ne doivent pas être soupçonnés d’être influencés ou compromis de quelque manière que ce soit. Les règles sont particulièrement strictes dans le cas des représentants d’institutions financières qui appartiennent directement ou indirectement à l’État.
La tâche de conformité consiste principalement à s’assurer que les règles internes sur les cadeaux et les invitations sont respectées et appliquées. En outre, dans des cas particuliers, un équilibre doit être trouvé entre l’intérêt commercial et le caractère approprié d’une invitation ou d’un cadeau. En de nombreuses années de pratique, j’ai appris à le faire avec sobriété et objectivité et à communiquer clairement à mes collègues ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.
Non seulement depuis que le scandale Wirecard a fait savoir que parmi toutes les personnes, les employés de la BaFin, qui sont chargés de surveiller les manipulations de marché et les délits d’initiés, négocient des actions et des dérivés d’actions de cet émetteur et d’autres dans une mesure considérable et sans contrôle, mais il est clair que toute personne ayant un accès privilégié, quel qu’il soit, à des informations d’initiés est toujours exposée au soupçon de les utiliser à ses propres fins. Pour Compliance, il s’agit de prévenir concrètement les délits d’initiés commis par les employés, mais aussi de protéger l’entreprise contre les atteintes à sa réputation, qui surviennent également si un soupçon s’avère infondé à l’issue d’une enquête approfondie.
Mes nombreuses années d’expérience m’ont montré que l’équilibre entre les intérêts personnels des employés et ceux de l’employeur doit toujours être mis en balance en faveur de ce dernier. L’application de ces règles avec un sens de la proportion et de la transparence est conflictuelle et difficile, mais absolument nécessaire pour protéger l’employeur des atteintes à sa réputation.